à l’écopole

Retour à l’Écopole du Val d’Allier. À un point d’observation, discussion passionnante avec un membre de la LPO, jumelles à la main. On y raconte mult histoires édifiantes, dans le désordre : des oies Bernaches importées du Canada en guise d’agrément dans les jardins bourgeois au XIXème siècle, lesquelles oies, désormais, ont mauvaise presse, boutant les oies cendrées hors de nos paysages et causant bien des dégâts semble-t-il, un Oppidum Gaulois à qui l’ont doit (au moins provisoirement) la sauvegarde des étangs (le projet d’une nouvelle route traversant les étangs ayant été rebouté non pour des motifs écologiques mais archéologiques), un château (celui de Bellerive) qu’on aurait, disent les mauvaises langues, incendié volontairement, afin d’en livrer le sous-sol aux engins de la carrière de granulats, d’un grand musicien romantique, Georges Onslow, ayant habité ce château naguère, des robiniers qu’on avait plantés là pour remplacer les supports en châtaignier dans les vignes alentours, robiniers qu’on entreprend de couper aujourd’hui, parce que l’espèce se plaît un peu trop bien dans les parages, au grand dépit des producteurs de miel, accusant les militants de la LPO de n’être que des assassins d’abeilles (sic !), d’autres invasives renouées du Japon, qui peuvent atteindre plus de 4 mètres de hauteur et dont seules les chèvres du Massif Central viennent à bout (ce pourquoi on laisse les dites chèvres pâturer sur les rives), et j’en oublie !

Une bien belle matinée donc !