4ème de couverture :
Au bout, la Région Vide raconte l’Afrique, une Afrique comme peu l’ont connue, belle et aride, douce et abrupte. Mais aussi une Afrique rongée par deux maux : l’islamisme et l’Ebola. C’est en fuyant la violence religieuse et la maladie qu’Alfa, le pisteur, nous fait traverser ce pays imaginaire qui mélange l’Afrique de l’Est et de l’Ouest. On retrouve un peu de Kenya, ou bien de Burkina Faso ou peut être de Tchad.
Alfa incarne l’Afrique traditionnelle, celle des ancêtres des marabouts et de la magie. Avec lui, on découvre une région sans frontières, des paysages et des animaux, mais surtout des histoires. Parce qu’Alfa est aussi conteur au Sakeso.
Cette traversée du continent en quête d’une oasis luxuriante nous emporte dans cette terre craquelée par la soif, dans cette tourmente africaine. Tout cela se passe sous le regard et les signes de La’aba, cet être mystique qui représente le tout et apparaît soit en rêve soit sous la forme d’animaux pour guider le héros.
Avec minutie et sensibilité, la plume de Pascal Carrère se fait l’interprète de ces péripéties, comme si l’auteur était lui-même africain, griot héritier d’une longue tradition de conteurs.
Marie-Caroline Carrère
Lisez les 3 premières pages du livre en cliquant ici.
Critiques
Les éditions Az’art atelier vous offrent avec Au bout, la Région Vide une bien belle pépite. Face au danger du virus Ebola qui commence son œuvre destructrice, Alfa, pisteur et conteur traditionnel, décide de quitter sa région et part à la recherche de l’Oasis heureuse. Le style magnifique de l’auteur nous fait découvrir une Afrique sauvage et poétique, mais aussi féroce, terriblement cruelle, en proie au chaos avec la montée de l’Islamisme. Un livre réellement magnifique.
Philippe L. Librairie Effets de pages (L’Isle Jourdain – Gers – France)