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L’ Environnement Naturel

Le Parc Naturel régional des Volcans d’Auvergne

Situé sur le territoire du Parc Naturel régional des Volcans d’Auvergne, le plus vaste Parc naturel régional de France (388 957 hectares), la commune de Paulhac bénéficie d’une richesse paysagère et d’un environnement naturel exceptionnels. De son point le plus bas (991 mètres) à son sommet (au Puy de la Jambe ? à 1485 mètres), des milieux variés se succèdent : les forêts, les prairies d’estives, les landes d’altitude, les tourbières de pente, les rochers et les pierriers, les torrents et les cascades, et, bien évidemment, les sommets arrondis de moyenne montagne.



La Planèze et les narses : une réserve de biodiversité

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La commune offre un patrimoine environnemental exceptionnel et varié. La majorité des terres autour des villages et du bourg est consacrée à l’élevage, notamment bovin, et consiste en vastes prairies destiné au pâturage. L’heure étant à la remise en place de haies autour de ces prairies, la Planèze ressemble à certains endroits à une campagne bocagère. Le paysage, qui peut, vu des hauteurs, paraître plat et presque monotone, est en réalité ponctué de bosquets de pins disséminés ça et là afin que les troupeaux puissent s’abriter en cas de mauvais temps. Les cyclistes qui sont nombreux à parcourir le plateau savent bien qu’il n’est pas si plat qu’il en a l’air : en effet de nombreux petits vallons épousent le lit des rivières qui prennent leur source sur les hauteurs et alimentent des cours d’eaux plus imposants comme l’Ander ou la Truyère. Dans ces ruisseaux sont notamment établis les fameuses écrevisses à pattes blanches, considérées comme faune d’intérêt européen. « L’originalité de ce paysage de milieux ouverts et de bocages, tient à la présence de milieux humides. Le relief assez « plat », l’imperméabilité des substrats, alliés à un régime hydrologique souvent marqué par des épisodes tels que la fonte des neiges et une lame d’eau importante au printemps, créent les conditions d’existence d’un réseau très développé de zones humides (plans d’eau, marais, prairies humides et prairies d’inondation. » (source : site Natura 2000 de la Planèze de Saint-Flour)

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La Narse de Lascols

Classée Natura 2000, la Narse de Lascols est une zone humide remarquable, principalement une tourbière, qui s’étend entre les communes de Cussac et Paulhac sur 111 hectares. Une végétation dense ponctuée de « lacous », petits lacs d’une dizaine de mètres de diamètre qui sont peut-être issus de la fonte du glacier qui recouvrait autrefois la Planèze. Les spécificités géologiques en font un site unique en France (et extrêmement rare en Europe). Elle constitue une étape pour les oiseaux migrateurs et héberge une faune et une flore de grand intérêt (bécassine des marais, busards pâle et cendré, courlis cendré, râle d’eau, etc.).

On trouvera de nombreuses informations concernant la Narse de Lascols sur le site que Natura 2000 a consacré à la zone de la Planèze de Saint-Flour.





La Haute-Planèze, les plateaux d’estives et les puys : un paysage volcanique

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La commune de Paulhac est située sur de hauts plateaux basaltiques qu’on appelle ici la Planèze. Cette région qui s’élève à l’ouest de Saint-Flour et remonte jusqu’aux contreforts du Plomb du Cantal est délimitée par les vallées de l’Alagnon, de la Truyère, du Lagnon et de l’Epi. Ces hauts-plateaux ponctués de quelques fermes et burons s’élèvent au-dessus de 1200 mètres. De nombreux puys sont nés de l’effondrement de la caldeira des volcans du Cantal, il y a sept millions d’années. De cette grande cavité ont débordé de grandes quantités de laves, d’abord acides puis basaltiques, qui ont formé ce relief si particulier. C’est là le paradis des troupeaux de Salers et d’Aubrac, d’une faune et d’une flore exceptionnelle ainsi que des randonneurs, été comme hiver.

On considère que les communes de Paulhac, Valuéjols, Ussel et Laveissenet constituent, à l’ouest, la « Haute-Planèze ». En allant vers l’ouest, en empruntant la D44, en direction de la vallée de l’Épie et du Plomb du Cantal, vous traverserez les prairies d’estives et découvrirez un des plus beaux panoramas du département.



La vallée glaciaire de l’Épie

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C’est une des vingt vallées glaciaires qui rayonnent depuis le cœur du massif volcanique cantalien. Moins connue que la vallée voisine de Brezons, elle n’en reste pas moins magnifique, particulièrement dans sa partie haute, sur notre commune. L’Épie prend sa source dans un large cirque après le Puy de la jambe, sous les contreforts du Plomb du Cantal, à plus de 1500 mètres. Elle est un des affluents de la Truyère, fleuve qui appartient au bassin du Lot et de la Garonne. Au-dessus du village de Bélinay, n’hésitez pas à vous arrêter pour contempler cette magnifique vallée, qui, à l’époque glaciaire, constituait le lit d’un glacier impressionnant.














La faune et flore sauvage de moyenne montagne

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La faune et la flore de la commune est d’une richesse considérable. Les observateurs les plus patients, jumelles et appareils photographiques, auront de grandes chances d’apercevoir des animaux d’exception. Il suffit de citer quelques espèces protégées et/ou recensées sur le territoire pour s’en persuader :

Grand-duc d’Europe
Circaète Jean-le-Blanc
Faucon crécerelle
Aigle botté
Milan royal
Grenouille agile
Grenouille rousse
Tarier pâtre, Traquet pâtre
Écureuil roux
Loup gris
Loutre
Marmotte
Mouflon
Chamois



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Oeillet des dunes
Lycopode des tourbières, Lycopode inondé
Saule des Lapons
Saule bicolore
Rossolis à feuilles rondes
Aconit napel, Casque
Arnica des montagnes, Herbe aux prêcheurs
Perce-neige, Goutte de lait, Clochette d’hiver, Galanthine, , Galanthe des neiges
Polystic à aiguillons, Polystic à frondes munies d’aiguillons
Dactylorhize à feuilles larges
Nigritelle d’Autriche
Himantoglosse à odeur de bouc
Orchis brûlé

Pour tout savoir des espèces végétales et animales sur la commune, consultez le site de l’inventaire national du patrimoine naturel, défini comme « l’inventaire des richesses écologiques, faunistiques, floristiques, géologiques, minéralogiques et paléontologiques ».

Vous pouvez également consulter la page de L’Office de Tourisme de Murat consacrée à la faune subalpine du massif.



Observer les oiseaux à Prat-de-Bouc

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« Pourquoi une telle concentration de migrateurs à Prat-de-Bouc ?

La migration postnuptiale des oiseaux est généralement orientée du nord-est vers le sud-ouest en Europe occidentale. Ainsi, abordant l’auvergne par le nord/nord-est, un flux important va suivre le Val d’Allier et les vallées affluentes, contournant la chaîne des Puys, les Monts-Dore et le Cézallier tout en profitant des avantages des ces vallées (protection au vent, ascendances thermiques ou courants aérographiques, repères visuels…). Une partie du flux aborde le Cantal et remonte la vallée de l’Alagnon vers les monts du Cantal. A l’arrivée sur le bourg de Murat, l’horizon semble bouchée par les Monts du Cantal, mais une grande ouverture au sud-ouest s’offre aux oiseaux par les vallées du Lagnon et du Benet qui montent vers Prat-de-Bouc avec un col assez ouvert : beaucoup vont s’y engouffrer, si les conditions météo leurs permettent de le voir ! Le col fonctionne un peu comme un entonnoir, concentrant les oiseaux… Passé le col, deux vallées permettent aux oiseaux de rejoindre la Truyère et de continuer leur migration vers le sud-ouest. Les migrateurs qui arrivent vers Murat ou qui traversent le Cézallier peuvent aussi emprunter d’autres voies : vallée de l’Alagnon vers le Lioran, vallée de la Santoire vers le Col de Cabre et le Puy-Mary. Beaucoup d’oiseaux passent par la Planèze de Saint-Flour mais le flux se disperse entre les monts du Cantal et ceux de la Margeride à l’est. »

(Extrait de la page du site : MIGRACTION.NET consacrée au poste d’observation du col de Prat-de-Bouc)