C’est à l’adolescence, alors qu’un de ses proches souhaitaient faire graver sur la pierre tombale familiale le nom et les dates de naissance et décès de ceux qui avaient été enterrés à cet endroit, que Pascale s’est lancée dans les recherches généalogiques. Elle avait de qui tenir : des parents, enseignants et férus d’histoire, avec lesquels elle entreprit de publier ses premiers ouvrages et de réaliser ses premières expositions, et une histoire familiale d’une richesse qu’elle ne soupçonnait pas alors. Après des années d’enquêtes assidues, autour notamment de la branche familiale Daude, bien connue des habitants de la Planèze, l’arbre généalogique put enfin être établi, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est édifiant. « Il compte pas moins de 30 000 noms, explique Pascale, et remonte jusqu’en 933 et la lignée des Tournemire. L’arbre s’étend sur un rouleau de près de 50 mètres de long sur deux mètres de haut ! »
Dotée d’un capital généalogique si favorable, il n’est pas étonnant que Pascale, devenue entre-temps institutrice, se lance, en 1996, dans la rédaction d’ouvrages d’histoire locale, qu’elle publie à compte d’auteur. Parmi ces publications, des monographies consacrées aux villages et à la commune de Paulhac, mais également un ouvrage pédagogique sur le Moyen Age, une histoire de la gastronomie auvergnate, et bien d’autres projets qui sont en cours d’élaboration. Elle contribue par ces travaux à la restauration du village de La Peyre, à l’animation de la chapelle de Belinay et à la connaissance du patrimoine local.
En congé de la mairie de Paris et de retour à la Peyre, le village de sa famille, elle décide de créer une entreprise dont l’objet est double : d’une part l’organisation d’évènementiels, mariages, expositions, animations publiques ou privées, et, d’autre part, la recherche d’informations généalogiques. Elle propose ainsi à qui le souhaite la réalisation d’ascendances complètes ou partielles, sur une période donnée, avec parfois des surprises, comme cette personne qui s’est découvert un lien avec les comtes de Géraud d’Aurillac, mais peut aussi répondre à des questions plus précises, relatives à l’histoire familiale, ou concernant l’identification de collatéraux. Un habitant de Brezons s’est vu ainsi confirmé ce dont il n’avait eu que des échos, la participation d’une de ses aïeules au fameux complot des muratais, mieux connu sous le nom de complot des perruquiers, lequel visait à sauver la reine Marie-Antoinette d’un funeste destin ! Chaque client se voit remettre un arbre imprimé sous forme de rouleau, et des livrets décrivant le contexte historique autour des personnes nommées.
On pourra rencontrer Pascale Lanoizelet au salon du mariage de Brioude (3 et 4 février) et la contacter au 04.71.73.33.56 ou au 06.07.13.21.92. Un site web sera en ligne à partir du 1er février : http://pascale.lanoizelet.fr.
Son entreprise est soutenue par le groupe BNI Connect de Saint Flour.
