4ème de couverture :
Sem est arrivé en France pour trouver une vie nouvelle. Mais il a déjà une ardoise, de celles qu’on ne rembourse pas sans s’enfoncer. Entre vrais commanditaires et faux protecteurs, la voie à suivre n’est pas la bonne. Mais pour les gens comme Sem, il n’en existe pas d’autres.
Et c’est lui, le paria, celui qui aurait tant besoin qu’on l’aide, qui finira par tendre la main. Pour le pire.
Izaurinda est un pas de danse tragique d’une élégance subtile, un drame à la fois actuel et détaché du temps. Et Sem, l’homme qu’on voudrait aimer malgré l’horreur de ses actes, nous donne à partager un petit rien de vie avant l’abîme.
Michaël Perruchoud
Lisez les 3 premières pages du livre en cliquant ici.
Critiques
L’analyse de Raphaël Adjobi à lire ici.
**********
Izaurinda a été publié en début d’année 2017. L’auteure Anna Maria Celli propose un regard plutôt noir sur le monde actuel mais elle nous donne envie de croire en l’Homme même après qu’il ait fait le pire. Son héros, Sem, a quitté son désert et sa femme enceinte Izaurinda. Comme tous les hommes de sa famille, il est parti afin de vivre autre chose, ailleurs. Maintenant à Paris, il survit selon le bon-vouloir de Goulash, à qui il doit tout et à qui il obéit. Sem fera des rencontres, des individus perdus et enragés contre le monde entier. On découvre leur histoire, leurs pensées et leurs états d’âme. Nous sommes pris à parti et, malgré nous, notre colère envers eux se transforme en sentiment d’écoute et parfois même de compréhension. Première auteur féminin chez L’Orpailleur, Anna Maria Celli propose un texte rude qui devrait vous hanter longtemps.
Aurélia Gouhier Librairie Effets de pages (L’Isle Jourdain – Gers – France)
**********
Il en est des livres comme des coquillages sur la plage… on les ramasse par hasard et on les emporte avec soi, souvenirs discrets d’un espace plus grand, de sa luminosité, de sa volupté. Izaurinda est un livre magnifique, une écriture dont la musicalité évoque Céline, Yacine Kateb, Rachid Boudjedra ou Patrick Chamoiseau. Un récit admirable et puissant…
Pierre Rasamoela (France)
**********
Anna María Caroline Celli n’installe pas le lecteur en terrain conquis… Et pourtant coup de maître !
Dans un style vert et nerveux comme un chat de gouttière, d’une subtile maîtrise, la romancière se joue de tous les pièges imaginables : roman social, reportage édifiant, naturalisme, gothisme gore, stéréotypes racoleurs…
Violence, destruction, opportunisme, lâcheté, amour, rapine… le camaïeu nacré de l’écriture est d’une rare virtuosité, qui dans les vies minuscules des transhumances immémoriales restitue aux âmes perdues la fleur sauvage d’humanité que le regard commun leur dénie.
Bravo Anna María Caroline Celli !
Eric Darcourt-Lézat (France)
**********
Bravo pour votre roman Izaurinda , sombre et percutant ; c’est votre vision articulée avec une précision chirurgicale, sans banalités inutiles ni happy end moralisateur ; un livre témoin de son temps disloqué…
Vladimir Mitz (France)