L’attaque des vaches tueuses

La transformation d’espèces domestiquées, humanisées ou inoffensives, voire de légumes (!), en bêtes féroces est une situation de départ classique qu’on rencontre dans tout une série de fictions cinématographiques – qu’on regarde généralement avec le sourire aux lèvres. Je signale toutefois, parmi le déferlement de lapins tueurs et de rats anthropophages, l’excellent et hilarant film néozélandais de Jonathan King, Black Sheep, dont je copie ci-dessous le résumé proposé par Wikipedia :

Terrifié par les moutons et sortant tout juste d’une thérapie, Henry revient dans la ferme familiale afin de la vendre à son frère aîné. Il ne sait pas encore que ce dernier y mène des expériences génétiques à haut risque. Quand un groupe d’activistes écologistes libère un agneau mutant, des milliers de moutons se transforment peu à peu en sanguinaires prédateurs qui mordent et transmettent leurs infections aux humains qui se transforment à leurs tour en monstrueux moutons.

blacksheep
un des moutons tueurs de Black Sheep (2006)

Dans le même ordre d’idées, je voudrais absolument noter le remarquable incident relaté par les journaux cette semaine et déjà mythifiée sous le titre : « L’attaque des vaches tueuses » (par le Midi Libre par exemple). Il s’agit en fait d’un troupeau appartenant à un éleveur espagnol et qui s’est éparpillé dans les alentours d’un village situé de l’autre côté de la frontière (en France donc). Un témoin raconte comment il a été victime par deux fois d’une attaque d’une de ces vaches dans le Midi Libre. On pourra lire aussi le compte-rendu de France 3.