“Cela nous submerge. Nous l’organisons.
Cela tombe en morceaux.
Nous l’organisons de nouveau et tombons nous-mêmes en morceaux.”
(Rainer Maria Rilke, « Huitième élégie », dans Elégies de Duino (1923), traduction de J.-Fr. Angelloz, Paris, Aubier-Montaigne, 1943)
“Et nous : spectateurs toujours et partout, tournés vers tout cela et ne le dépassant jamais. Nous en sommes trop pleins. Nous mettons de l’ordre. Tout s’effrite. Nous l’ordonnons à nouveau, et nous nous décomposons nous-mêmes.”
(Rainer Maria Rilke, « Huitième élégie », dans Elégies de Duino (1923), traduction de Rainer Biemel (Jean Rounault), Éditions Georges Falaize, 1949. Traduction rééditée aux Éditions Allia, Paris, 2017.