Sa nature

Le Parc Naturel régional des Volcans d’Auvergne

Situé au cœur du Parc Naturel régional des Volcans d’Auvergne, le plus vaste Parc naturel régional de France (388 957 hectares), la commune d’Albepierre bénéficie d’une richesse paysagère et d’un environnement naturel exceptionnels. De son point le plus bas (800 mètres) à son sommet (le Plomb du Cantal à 1855 mètres), des milieux variés se succèdent : les forêts, les prairies d’estives, les landes d’altitude, les tourbières de pente, les rochers et les pierriers, les torrents et les cascades, et, bien évidemment, les crêtes ponctuées de sommets.

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Un pays de cascades

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Le village d’Albepierre est niché au confluent de deux anciennes vallées glacières : le ruisseau du Benet, qui prend source dans le cirque de Chamalières et court jusqu’à Murat, et celle du Lagnon, qui s’origine non loin du sommet du Plomb du Cantal et, après Albepierre, file vers l’est en arrosant les villages d’Auzolles (haut et bas). De nombreux sentiers de randonnée permettent l’accès aux cascades et aux torrents. Le site web cantalcascades répertorie, avec photo, descriptions et plans d’accès les plus belles cascades du département.


 Les forêts

Un vaste domaine forestier souvent escarpé s’étend sur le territoire de la commune : la forêt domaniale de Murat, qui remonte depuis la vallée de l’Allagnon jusqu’au col de la Molède et le cirque de Chamalières. Autrefois propriété du Roi de France, elle est délimitée par des bornes dont certaines dates du XVIIè siècle, gravées aux armoiries de la couronne (fleurs de lys).

D’autres massifs sont également couverts de forêts : c’est le cas, au sud de la commune, du Puy du Bac, qui s’étend jusqu’à Bredons, ou, vers l’est, des pentes qui remontent sur les hauts plateaux de la Planèze, jusqu’au village du Ché, point de départ des pistes de skis nordiques, et les communes de Valuéjols et Laveissenet.

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Forêt Domaniale de Murat

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Forêt Domaniale de Murat

Un chemin au Puy du Bac

Un chemin au Puy du Bac


Puys et cirques : un paysage volcanique

cham-hiverLe Cirque de Chamalières constitue un des lieux les plus remarquables du massif cantalien. On peut y accéder ou bien par le col de la Molède, au dessus du village du même nom, ou bien en montant le chemin du creux de forêt qui grimpe après le stade de football du village. Au sortir de la forêt, un cirque magnifique se déploie, surplombé par la succession des Puys, les rochers de Chamalières, le Puy du Rocher, l’Aiguillon, les rochers de la Sagne du Porc. À la belle saison, le domaine est utilisé comme estive pour les troupeaux, et les pentes se couvrent de myrtilliers. En hiver, les pentes deviennent le paradis des raquettes à neige et du ski de randonnée.

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La faune et flore sauvage de montagne

La faune et la flore de la commune est d’une richesse considérable. Les observateurs les plus patients, jumelles et appareils photographiques, auront de grandes chances d’apercevoir des animaux d’exception. Il suffit de citer quelques espèces protégées et/ou recensées sur le territoire pour s’en persuader :

Office du tourisme de Murat (Mouflons)

Grand-duc d’Europe
Circaète Jean-le-Blanc
Faucon crécerelle
Aigle botté
Milan royal
Grenouille agile
Grenouille rousse
Tarier pâtre, Traquet pâtre
Écureuil roux
Loup gris
Loutre
Marmotte
Mouflon
Chamois

Oeillet des dunes
Lycopode des tourbières, Lycopode inondé
Saule des Lapons
Saule bicolore
Rossolis à feuilles rondes
Aconit napel, Casque
Arnica des montagnes, Herbe aux prêcheurs
Perce-neige, Goutte de lait, Clochette d’hiver, Galanthine, , Galanthe des neiges
Polystic à aiguillons, Polystic à frondes munies d’aiguillons
Dactylorhize à feuilles larges
Nigritelle d’Autriche
Himantoglosse à odeur de bouc
Orchis brûlé

Pour tout savoir des espèces végétales et animales sur la commune, consultez le site de l’inventaire national du patrimoine naturel, défini comme « l’inventaire des richesses écologiques, faunistiques, floristiques, géologiques, minéralogiques et paléontologiques ».

Vous pouvez également consulter la page de L’Office de Tourisme de Murat consacrée à la faune subalpine du massif.


Observer les oiseaux à Prat-de-Bouc

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« Pourquoi une telle concentration de migrateurs à Prat-de-Bouc ?

La migration postnuptiale des oiseaux est généralement orientée du nord-est vers le sud-ouest en Europe occidentale. Ainsi, abordant l’auvergne par le nord/nord-est, un flux important va suivre le Val d’Allier et les vallées affluentes, contournant la chaîne des Puys, les Monts-Dore et le Cézallier tout en profitant des avantages des ces vallées (protection au vent, ascendances thermiques ou courants aérographiques, repères visuels…). Une partie du flux aborde le Cantal et remonte la vallée de l’Alagnon vers les monts du Cantal. A l’arrivée sur le bourg de Murat, l’horizon semble bouchée par les Monts du Cantal, mais une grande ouverture au sud-ouest s’offre aux oiseaux par les vallées du Lagnon et du Benet qui montent vers Prat-de-Bouc avec un col assez ouvert : beaucoup vont s’y engouffrer, si les conditions météo leurs permettent de le voir ! Le col fonctionne un peu comme un entonnoir, concentrant les oiseaux… Passé le col, deux vallées permettent aux oiseaux de rejoindre la Truyère et de continuer leur migration vers le sud-ouest. Les migrateurs qui arrivent vers Murat ou qui traversent le Cézallier peuvent aussi emprunter d’autres voies : vallée de l’Alagnon vers le Lioran, vallée de la Santoire vers le Col de Cabre et le Puy-Mary. Beaucoup d’oiseaux passent par la Planèze de Saint-Flour mais le flux se disperse entre les monts du Cantal et ceux de la Margeride à l’est. »

 

(Extrait de la page du site : MIGRACTION.NET consacrée au poste d’observation du col de Prat-de-Bouc)

 

 

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