L’histoire du skieur d’Albepierre Alfred Jacomis

 Alfred Jacomis, 3ième enfant d’une famille de cultivateurs à Albepierre . C’est peut -être parce qu’il était le troisième de la famille que ses parents lui firent faire des études à Murat et ensuite à l’école d’ agriculture à Aurillac. Ces deux ou trois années passées, c’est avec un grand plaisir que le jeune Jacomis regagnait Albepierre et le toit familial ( un grand bâtiment massif  et trapu, bien fait pour résister aux écirs  » vent du nord  » qui pendant les longues nuits d’hiver hurlent désespérément leur plainte lancinante ) . C’était là retrouver les travaux ruraux, l’été, la fenaison, la moisson, sans oublier chaque jour la traite des vaches. L’été, le travail était plus facile, on  » montait  » les vaches à la montagne ( au buron de la souleyre 1380 m ), c’est- à- dire sur les versants verts du Plomb du cantal ( 1855 m ), là, le « vacher » transformait le lait sur place en bonnes grosses « fourmes ». L ‘hiver on laissait le troupeau dans une étable du « haut » ( le Joaniol 1255 m ), c’est-à -dire un peu plus haut qu’Albepierre vers Prat de bouc pour qu’il puisse consommer sur place le foin engrangé durant l’été passé. Donc chaque matin et chaque soir, on faisait le trajet Albepierre et le Joaniol pour la traite, mais il fallait redescendre le bidon de lait au village et ceci deux fois par jour , la pente était rapide, la neige souvent tôlée .

Albepierre ou Arapeyre dans les années 1910 depuis le Tournant de la Rodde. Route qui monte au Joaniol , Buron de la Souleyre et Prat de Bouc.
numérisation0011
La grange du Joaniol ( étable d’altitude )
Buron de la Souleyre , datant de 1724
Buron de la Souleyre .

Les hivers sont rudes en montagne et à cette époque, les années 25, on ne circulait qu à ski, et Alfred, parce qu’il était le plus « débrouillard » à ski était chargé du service « d’en haut » matin et soir : il montait à ski par n ‘importe quel temps, il la connaissait la montagne, brouillard ou tempête, il devait monter. « Je ne me suis jamais perdu, que voulez -vous, j’y suis né!. . . . « . Pour redescendre ça n’était pas le plus facile, car sur le dos il transportait un bidon de 20 à 30 litres de lait et c’était continuellement qu’il faisait des prouesses pour que le bidon arrive en bon état à Albepierre. Inconsciemment chez lui naissait la technique de l’ équilibre, l’endurance se durcissait, les muscles s’habituaient à l ‘effort et c’est ainsi que naquit, non pas Alfred Jacomis car il était né en 1910, mais le futur champion de France de ski de fond. Comme il aimait le ski et que le dimanche c’était bien agréable de retrouver les amis au col de Prat de bouc ( 1392 m ), en 1928 Alfred s’inscrivit au club d’Albepierre fondé en 1909. C’est à ce club que le découvrit celui qui devait le suivre tout au long sa carrière, le regretté Monier-Garnier son « manager » (  * Joseph Monier-Granier souhaitait  développer le ski de compétition dans le Cantal ) . C’est lui-même qui décrivait ainsi Jacomis il y à quelques années dans un journal local : « J’arrivais de St- Moritz en Suisse  ou j’avais assisté aux jeux olympiques en 1928 , le dimanche je me rendais donc à Albepierre pour assister au concours, le parcours comme d’habitude était très dur, mais quelle ne fut pas ma surprise de voir surgir à l’ arrivée un grand gaillard de 18 ans un peu dégingandé qui terminait premier sans la moindre fatigue : c’était Jacomis. Dés cet instant j’eus l’intuition très nette que nous possédions là un véritable phénomène, il avait un style particulier, il trottait sur ses skis exactement comme à pied. Le mouvement de ses bras était identique et cela formait un tout vraiement curieux. Il eut d’ailleurs beaucoup de mal à se défaire de ce style primitif. Chose curieuse, malgré l ‘effort fourni, Jacomis ne suait jamais et terminait aussi sec qu’il était parti « .

  • Joseph Monier-Granier tenait un commerce de textile , rue Faubourg Notre Dame à Murat . Il était l’ entraîneur d’ Alfred , son manager , sponsor et entraîneur Régional de ski de fond .

Ce fut le départ d’une lutte : lutter contre soi-même pour triompher, telle était la devise d’Alfred Jacomis et de son entraîneur Monier-Granier.

Avec son matériel de fortune, des skis ( de 5 kg ) taillés par son père , Pierre , ainsi que des bâtons dont le disque était un rond en bois massif et la pointe , à la grande stupéfaction était réalisée avec un dé à coude , donné par sa maman , Louise Léonie  .   « Jaco » remportait toutes les compétitions locales.

C était en 1930, le 16 février, que les skieurs auvergnats commencèrent à entendre « parler de celui qui allait faire parler de lui « . En effet, engagé au concours de ski de Besse ( Puy de dôme ), il remporte haut la main la 1ére place. Le nouvelliste du 22 février 1930, journal local de l’époque, rapporte le fait ainsi : « La course s’effectuait sur un circuit de 5 km à parcourir 4 fois. Le départ est donné à 10 h dans une véritable tempête de neige. Au 1er tour, Jacomis prend la tête, au 2éme tour il a  une avance de 300 m, au 3éme tour dans un effort magnifique, Jacomis s’ envole littéralement, il finit le parcours très frais avec 9 mn d’avance, soit 1500 m sur tout le lot. Les 4 tours soit 20 km ont été effectués en 1 h 58 et cela avec de très mauvaises conditions. Jacomis s’est imposé comme capable de la sélection et nous espérons bien le voir l’ an prochain aux championnats de France. Il y trouvera enfin des concurrents à sa taille. Nous fondons les plus grands espoirs sur ses possibilités futures.

Toujours en 1930 et pour la 2éme fois, au Lioran, il fit parler de lui. Parmi les concurrents engagés, les favoris étaient les coureurs du Puy de dôme mais aussi quelques  » vedettes du ski  » des clubs de Lavigerie, de Laveissière et bien sûr d’Albepierre. Inutile de rapporter le déroulement de la course : Jacomis fut encore le plus fort. Lui- même nous a raconté avec sa modestie cette anecdote réelle : « Lorsque je passais la bande d’ arrivée, je fus assez étonné car, à part moi, il n’ y avait personne, aucun officiel, aucun chronométreur en vue, je me posais de nombreuses questions et commençais à m ‘affoler pensant avoir écourté le trajet sans m ‘en être rendu compte, quand j’eus l ‘idée de jeter un œil au seul et unique bistrot de l’époque à Laveissiere, et là, quelle ne fut pas ma surprise, ces messieurs se réchauffaient autour d’ un bon vin chaud. Évidemment mon apparition fit l ‘effet d’une bombe. Ils furent très blessés dans leur amour propre, car ainsi je leur avais démontré qu ils s’étaient trompés en faisant le calcul du temps minimum mis pour faire le parcours« , mais l ‘on peut ajouter que les officiels furent certainement très vexés d’ avoir été surpris par un futur champion les pieds au chaud et le verre à la main.

C’est en février 1931 que Jacomis fit sa première sortie hors d’ Auvergne, toujours accompagné par Monier-granier. Il se rendit à Villars de Lans ou il participa aux Championnats de France de fond. Cette course de 18 km réunissait les meilleurs coureurs français et étrangers en tout 120 partants. Parti 39ème, Jacomis remontait 20 coureurs et fini 19éme « très frais », selon le journal de l’ époque et en battant Cachat, « l ‘homme de Chamonix ». Il profita de ce déplacement pour passer le brevet de skieur militaire terminant 1er devant 37 concurrents.

numérisation0002
Alfred Jacomis à Chamonix en 1932. De gauche à droite : (?), Trapenat ( Besse ) , Rodde ( Lavigerie ), Jacomis ( Albepierre ) , Condamine ( Laveissière ), Bernard ( Besse ) et Monier ( Murat ), constituent la sélection d’Auvergne.

De 1932 à 1935, Monier essaie de le faire sélectionner pour être admis dans l’equipe de france, ce fut en vain, les dirigeants ne pouvant s’ imaginer qu ‘un cantalien remporte des titres qui jusqu ‘ici étaient réservés aux athlètes des Alpes, du Jura et ou des Pyrénées. En 1935, il est éliminé de l ‘equipe d’ Auvergne pour des raisons de chauvinisme un peu louche. Jacomis, écœuré, songe à abandonner le ski de fond, mais Monier, en auvergnat tenace, fait quantité de démarches qui ne furent pas vaines car Jacomis est enfin désigné pour participer à la sélection – prémilitaire de l’équipe de france à Morzine. Fin 1935, il passe le cap des éliminatoires à Morzine.

BREVET DES MONITEURS 1934 animé par Roger Frison- Roche ( ALPES ) Jacomis est au 13ème rang
BREVET DES MONITEURS 1934 animé par Roger Frison- Roche ( ALPES )
Jacomis est au 13ème rang
GarmischZugspitzeI_Nag-470x353
GARMISCH – PARTENKIRCHEN Au loin l’ Alpspize ( 2628 m )

En, janvier 1936, il se classe remplaçant de l ‘équipe de France à Mégeve. En février, il est titulaire de cette même équipe et international olympique, alors qu’une année auparavant, il était jugé incapable de représenter l ‘Auvergne.

C’est le 6 fevrier 1936 qu’ Alfred Jacomis pose le pied à Garmisch – Partenkirchen ( Allemagne ) ou vont se dérouler les 4ème jeux Olympiques d’hiver. Il est confiant car une huitaine de jours avant, il s ‘est classé second à 1’ 21 de Gindre dans le Championnat de Suisse Romande à St-Cergues et cela devant 12 sélectionnés olympiques suisses et français. Inutile de relater la majestuosité dans laquelle vont se dérouler les jeux. Alfred Jacomis n’a pas oublié, il revoie le stade olympique, Hitler proclamant les jeux ouverts et lui un peu perdu dans cette foule hétéroclite.

garmisch-partenkirchen-1936-(du-6-au-16-fevrier)-l-auteur-est-ludwig-hohlwein-architecte-peintre

La médaille d'or remis aux vainqueurs
La médaille d’or remis aux vainqueurs

Dans le relais 4 fois 10 km, il termine avec l’Équipe de France ( composée de Gindre, Mermoud, Crétin et Jacomis ) à la 9éme place en 3h 03′ 33 sur 16 équipes engagées.
Dans le fond spécial ( 18 km ) enlevé par Larsson ( Suéde ) en 1 h 14′ 38, il se classe 42ème sur 72 partants. Épuisé par son relais de l ‘avant-veille ou il tomba à demi évanoui sitôt la ligne franchie dans les bras d’Émile Allais, Jacomis ne put récupérer complètement avant le départ du 18 km.

L’ année d’après c’est à dire en 1937, Jacomis est de nouveau sélectionné en équipe de France à l ‘issue d’ un stage à Brueil (Alpes Maritimes ) en se classant respectivement 2 et 3ème et en battant Mermoud, Gindre et Crétin, considérés comme les meilleurs depuis plusieurs années. N ‘ayant pu trouver à la Fédération d’ Auvergne l ‘appui moral et matériel sur lequel il était en droit de compter, Jacomis dut bien à regret aller chercher ailleurs ce qu’il ne trouvait pas chez lui, c’est pourquoi lors de la sélection pour l’équipe de France, Jacomis devient le représentant de la fédération pyrénéenne.  » Dans son pays d’origine dit notre confrère : Roger Frison-Roche , sa classe était fort contestée , mais en France Jacomis est considéré comme un grand coureur . Et soyons reconnaissants à l’ Auvergne à laquelle nous devions déjà un de nos skieurs les plus complets : Jean Malignas , de nous fournir un élément de la valeur de Jacomis  » Et c’est à Chamonix que se déroulèrent les Championnats de France de 1937. Malgré un entraînement très incomplet car la douceur des températures l’ empêcha de s’ entraîner  sur les pentes du Plomb du Cantal avant le 20 janvier  , il termine 3ème, seulement devancé par Gindre et Mermoud. Puis-je ajouter que la veille, il participa, sans raisons apparentes, à la descente des Championnats de France aux Houches, disputée dans la neige et le brouillard . Or à la même heure, les jurassiens, Gindre en tête, se reposaient bien au chaud dans leur chambre. . . Jaco perdit ce jour là, par sa faute, le titre national, car, courbaturé le lendemain, il ne put fournir une course normale.

C’est sous les couleurs du ski club Toulousain qu’il participe au Championnat du Monde à Chamonix, en février 1937 ( relais 4 x 10 km avec Mermoud, Crétin et Gindre et 18 km individuel ).

L’épreuve de fond de 18 km a vu à nouveau la supériorité des pays nordiques. Le départ de la course fut donnée à partir de 9 h ( 70 inscrits ). Lars Bergendahl ( norvégien ) domina la course de bout en bout.

En septembre de la même année, nous assistions joyeusement ma femme et moi au mariage de notre champion avec Aimée Boutillier ( employée de banque  , 29 ans ,  domiciliée à Paris ) , dans la petite église de Virargues ( Cantal ). L’avenir lui souriait. Qui nous aurait dit ce jour-là que moins de deux mois après, les cloches argentines, qui avaient joyeusement sonné les épousailles nous appelleraient encore, mais bien tristement cette fois. . . C’était, hélas !, pour conduire en terre celle qui n’ était plus ! A la vieille maison familiale la mort avait frappé durement et en l ‘espace d’ un an, notre sympathique ami eut la douleur de perdre successivement son père : Pierre , sa première femme : Aimée  et sa mère : Léonie. . . Puis-je dire que ses vieux parents, fiers du succés de leur fils, s’étaient peut-être usés avant l ‘heure en voulant le remplacer dans les travaux ?

Monier-granier son entraîneur.

En 1938 , Jacomis s’ entraine dans les Pyrénées , à Cauterets . Mais très régulièrement il part pour la journée, de la gare de Toulouse pour L’ Hospitalet-près-l’Andorre 1429 m ( Ariège ) puis chausse ses skis et monte au Pas de Case 2085 ( Andorre ) m puis au coll Blanc 2528 m .   Il devient Champion de ce Comité en fond et Grand Fond . Il participe également aux épreuves de Sauts , ce qui lui vaut une deuxième place au Combiné ( fond et saut ) . Pour son malheur il lui prendra fantaisie de participer à la course de descente . Il s’y tordra la cheville . Pour Jacomis la saison qui aurait sans doute été la plus brillante s’ achevait prématurément . Adieu les Championnats du Monde

Quant aux Championnats de France de 1938 des fartages défectueux valurent à Jacomis et à Gindre une dure défaite.

Nous arrivons enfin à l’ apothéose tardive de 1939 année durant laquelle Jacomis participa aux 28ème Championnats de France à Luchon Superbagnéres et devint Champion de France de grand fond en effectuant les 32 km en 2 h23’57 », avec 2’23 » d’ avance sur Gindre  . Le Démocrate du 18 mars 1939 rapporte ces paroles de Jacomis : « Je ne me suis jamais senti aussi en forme. Par ailleurs, j ‘ai parfaitement réussi mon fartage, chose primordiale, et enfin, j ai pu me servir pour la première fois aujourd’hui d’ une excellente paire de skis dont les arêtes en fibres m’ont permis de marcher sans fatigue« . Pour Jacomis, la gloire, il ne l’obtient pas grâce à sa volonté et à son entraînement mais grâce à ses skis et son fartage : la modestie ne l’ a jamais quitté.

Alfred est également Vice-Champion de France de ski de fond ,  sur le 18 km derrière Gindre .

Son entraîneur ( Monier-granier )  , déclara le jour du titre. Ce jour est le plus beau  de ma vie sportive.

En 1941 , Alfred participe aux Championnats de France de ski de fond à Superbagnières et termine 4 ème sur une distance de 14 km 500 .

En 1942 le 12 Décembre à Labège , Alfred épouse Reine Justine Boudes .( C’est son deuxième mariage ) . Malheureusement , Reine décédera bien trop tôt  à l’âge de 49 ans .

La guerre viendra malheureusement interrompre une carrière qui aurait pu être plus belle encore. . Malgré tout , Alfred participe aux 25 éme Championnats de France à Superbagnères en 1948 , à l’ âge de 38 ans et il termine à la 15 éme place .

A gauche , la coupe du titre de Champion de France de ski de fond 1939 .

Médailles
De gauche à droite : Alfred Jacomis , Pierre Jacomis , Marie Jacomis , Louise « Léonie » Jacomis et Marcel Jacomis à Albepierre.
Pierre Henri « Alfred » Jacomis et Reine Justine Jacomis sa deuxième  femme ( famille Boudes ) .
De gauche à droite : Michèle Jacomis, Michel et Jean-Pierre Jacomis fils d’ Alfred et de Reine  Justine et devant Alain Chavignier.
Lucienne Jacomis ( la plus grande ) et de gauche à droite : Alain Chavignier, Jean-Pierre Jacomis , Michèle Jacomis et Michel Jacomis à la maison d’Albepierre.
De gauche à droite : Alfred Jacomis , Michel Jacomis , Jean-Pierre Jacomis et un ami .

Mon grand oncle s’est éteint en 2004 à l’ âge de 94 ans à Labége 31254 .

* Jean-Pierre Jacomis 1828/1900 et Catherine Delpirou 1837/1903 ( la Molède  ) étaient les grands parents paternels d’Alfred, Marcel et Marie .

Autrefois , la famille Jacomis habitait cette maison à la Molède .

* Guillaume Boyer 1826/1903 et Catherine Charbonnel née vers 1843/1903 ( Albepierre ) , grands-parents maternels d’ Alfred.

* Pierre Jacomis ( père de Marcel , Marie et Alfred ) est né le 4 octobre 1873 à la Molède et il décède en 1937 à Albepierre

* Louise « Léonie » Boyer , née le 16 octobre 1874 à Albepierre. Elle épouse Pierre Jacomis le 13 juin 1903 à Albepierre.Elle meurt en 1937 à Albepierre.

* Marcel Guillaume Chazeau Jacomis est né le 30 avril 1905 et il décède  le 18 mars 1996 . Marcel est enterré à Albepierre 

* Marie Jacomis est née le 11 mai 1906 , elle se marie le 25 Janvier 1937 à Albepierre  , avec  Henri Louis Farradesche et elle décède le 31 Janvier 1997 à Gerzat dans le Puy de Dôme.

*Antoinette Juliette Germaine Lhéritier , née le 3 juillet 1909 à Entraygues sur Truyère  ( Aveyron ) . Elle a épousée le 5 juin 1934 à Paris 14 ème  , Marcel Jacomis . Juliette est décédée le 21 février 1995 à Murat. Juliette est enterrée à Albepierre. 

* Aimée Boutillier , employée de banque , née le 25 novembre 1907 et domiciliée à Paris  . Fille de Henri Joseph Raphaël Boutillier mort pour la France et de Léontine Ginioux domiciliée à Auxillac Commune de Virargues , Cantal. Ils se sont mariés le 28 septembre en 1937 à Virargues. Elle décédera la même année à l’âge de 29 ans. Aimée est enterrée au cimetière de Virargues.

* Alfred Jacomis épouse Reine Justine Boudes originaire de l’Aveyron , le 12 décembre 1942 à Labège  . Malheureusement Reine décédera trop tôt  à l’âge de 49 ans.

Alfred et Reine Jacomis

Debout de gauche à droite : * Roger Jacomis , Lucienne Jacomis et Pierrot Jacomis. Marcel Jacomis, Michèle Jacomis et Juliette Jacomis à Albepierre.

* Après avoir participé à une course à pied dans la vallée de l’ Alagnon .Roger remonte à Albepierre en courant sous une chaleur étouffante, s’arrête à la fontaine proche de l’église pour se désaltérer , puis rentre chez ses parents. Quelques heures après cette belle journée, Roger décédera à l’âge de 18 ans . Il pratiquait la course à pied, ski alpin, ski de fond …

  • Roger Jacomis

     

* Jean Germain Émile Marquet né en 1903 / 1952 , était un ami de la famille Jacomis. Germain  venait garder les vaches de Marcel et Juliette malgré son handicap et sa petite taille.

Collection photos : Roger Delcros et Michel Jacomis

Journal : La montagne, le 8 février 1980
Dans les années 1990 , Dominique Baudis ( maire de Toulouse ) invite Alfred pour lui rendre hommage à la mairie avec de nombreux invités. Ce fût un joli moment de partage pour mon grand oncle.
De gauche à droite : Alfred , Marie et Marcel Jacomis.

Mon Cantal Secret , novembre 2016 : le magazine du journal  la Montagne et Bruno-Serge Leroy ,vous propose un sujet  sur mon grand-oncle .

De gauche à droite : Alfred Jacomis , Agnès Delcros, Roger Delcros , Colette Delcros et Marcel Jacomis à Albepierre.
Roger Jacomis en 1951